Nicolas Blanchard qui tient L’Atelier de Nico sous la halle Gaillarde torréfie lui-même son café depuis son domicile à Chasteaux. Il a même aménagé une pièce rien que pour cela sous les combles de sa maison. Petite visite et explications.

“Je commande mon café. Il arrive ici en provenance des principaux pays producteurs de café. Après je le brûle… d’où le nom souvent donné de brulerie. Le café qui arrive est vert. Impropre à la consommation. Mon rôle c’est de le rendre comestible. Pour cela, je verse environ 10 kg de café dans ma machine et je torréfie. C’est l’occasion pour le torréfacteur d’y mettre sa petite touche. Chaque torréfacteur à sa petite recette.”

Aidé par un logiciel et une machine ultra moderne Nicolas effectue une torréfaction assez douce et obtient un café marron clair, que l’on appelle robe de moine, une torréfaction intermédiaire. ” Par exemple les Anglais aime plutôt une torréfaction blonde assez acide, alors que les Italiens c’est plutôt une torréfaction très noires, très brûlées au goût très prononcé mais avec moins d’arôme.”

Nicolas adapte sa recette selon le type de café et son utilisation et conseille également selon les goûts de chacun et la machine utilisée à la maison. Filtre, machine à grains… Boire du café c’est comme boire du vin.

“Les Français commence vraiment à s’intéresser à la dégustation du café…”, affirme Nicolas.

“Le but de cet atelier c’est aussi de faire des visites guidées sur le processus de torréfaction. Il faudra prendre rendez-vous sur le site internet ou par téléphone. Ce sera une vraie démonstration, on fera une tournée de torréfaction ensemble. Cela devrait durer une petite heure. Les visiteurs verront tout le processus de torréfaction”, souligne Nicolas Blanchard.

Visite de l’atelier les lundis sur rendez-vous.

Cet été Nicolas sera au lac du Causse le dimanche soir avec son petit triporteur.